Le James Webb Space Telescope (JWST), un géant de 6 mètres qui va remplacer Hubble.
4 participants
Page 1 sur 1
Le James Webb Space Telescope (JWST), un géant de 6 mètres qui va remplacer Hubble.
Le James Webb Space Telescope (JWST), dont le lancement à bord d’une Ariane 5 est prévu à partir de 2018, est le successeur du télescope Hubble.
Lancement : octobre 2018
État : en cours de développement
Successeur du célèbre télescope spatial Hubble, le télescope spatial James Webb est le télescope le plus complexe et le plus puissant jamais construit. Le télescope Webb deviendra le plus important observatoire spatial de la prochaine décennie, qui sera utilisé par des milliers d'astronomes à travers le monde.
Le télescope Webb étudiera chacune des phases de l'histoire cosmique, dont les premières lueurs qui ont suivi le Big Bang, la formation de systèmes solaires capables d'accueillir des formes de vie sur des planètes comme la Terre et l'évolution de notre propre système solaire. Les objectifs scientifiques du télescope spatial James Webb peuvent être groupés dans quatre thèmes :
Positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le JWST pourra découvrir et étudier des objets qui sont des milliers de fois moins lumineux que ce que l'on peut détecter avec les télescopes actuels. La masse de cet énorme observatoire spatial est d'environ 6 500 kg, son écran solaire est de la taille d'un court de tennis et son miroir primaire de 6,5 mètres, composé de 18 panneaux hexagonaux, sera refroidi à une température de -233 degrés Celsius (40 Kelvin). Le télescope sera plié pour être installé à l'intérieur de la fusée et il s'ouvrira automatiquement dans l'espace, comme une fleur.
Le télescope spatial James Webb est une collaboration internationale de la NASA, de l'Agence spatiale européenne et de l'Agence spatiale canadienne.
La construction du télescope spatial James-Webb est maintenant terminée!
Le 31 octobre, la NASA a terminé la construction du télescope spatial James-Webb en ajoutant la dernière couche de l'énorme écran solaire de l'appareil. Cet écran est composé de cinq couches, chacune aussi mince qu'un cheveu, qui bloquent la chaleur du soleil et aident à tenir au frais les instruments scientifiques du télescope.
On a commencé la mise à l'essai intégrale du télescope Webb afin de prouver qu'il fonctionnera dans l'espace. Le 2 novembre, la NASA a réalisé le premier essai, parmi plusieurs, du miroir primaire géant pour s'assurer de son intégrité et de son exactitude.
Ensuite, l'observatoire spatial subira une batterie de tests qui simuleront les dures conditions d'un lancement, après quoi on effectuera une autre mise à l'essai du miroir et on comparera les résultats afin de vérifier la présence d'écarts ou de dommages.
Vue artistique du JWST :
L'écran solaire du télescope spatial James-Webb
L'écran solaire du télescope spatial James-Webb au centre Space Park de Northrop Grumman, à Redondo Beach en Californie. Cet écran, d'une surface égale à celle d'un terrain de tennis, contribuera au refroidissement du télescope destiné à prendre des images d'étoiles et de galaxies dont la formation remonte à plus de 13,5 milliards d'années :
vue haute résolution dans un nouvel onglet : http://www.asc-csa.gc.ca/images/recherche/hi-res/ed5e269b-d1d0-4bdc-bb03-38a55673b028.jpg
Mise à l'essai du miroir primaire du télescope spatial James-Webb
Deux techniciens devant l'énorme miroir primaire du télescope spatial James-Webb alors qu'on effectue sa mise à l'essai au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, au Maryland. Ce miroir est composé de 18 miroirs hexagonaux qui s'imbriquent les uns dans les autres, comme un casse-tête géant. On peut ajuster chaque élément au millimètre près pour recueillir la lumière afin que l'observatoire puisse produire des images astronomiques. (Source : NASA/Chris Gunn.)
vue haute résolution dans un nouvel onglet : http://www.asc-csa.gc.ca/images/recherche/hi-res/47bfc0c0-3fb5-40c1-bddf-bb6a89df5952.jpg
Comment le télescope fonctionne :
Webb par rapport à Hubble :
Miroir :
Le miroir de Hubble a un diamètre de 2,4 mètres.
Le miroir de Webb a un diamètre de 6,5 mètres dont la surface collectrice est sept fois plus importante que celle du miroir de Hubble. En d'autres termes, le télescope Webb pourra capter une plus grande quantité de lumière émise par des objets de faible intensité et pourra, par conséquent, sonder l'Univers avec beaucoup plus de profondeur. Il sera en mesure de remonter plus loin dans le temps (en raison du temps de déplacement de la lumière, plus les objets sont éloignés, plus ils sont âgés).
Infrarouge / Ultraviolet :
Le télescope Hubble observe la lumière visible et dans l'ultraviolet.
Le télescope Webb scrutera l'Univers principalement avec la lumière infrarouge. Le télescope Spitzer exploite les mêmes longueurs d'onde que le télescope Webb, mais il est beaucoup plus petit et offre des images moins nettes.
Position :
Hubble est en orbite autour de la Terre à une altitude d'environ 570 km.
Le télescope Webb sera positionné à 1,5 million de km de notre planète au point de Lagrange 2, soit à une distance 2 500 fois plus éloignée que Hubble. Par conséquent, l'observatoire Webb sera trop loin de la Terre pour que des astronautes puissent le réparer au besoin. De plus, il ne sera pas entretenu de la même manière que Hubble. Toutefois, en évoluant au point de Lagrange 2, le télescope Webb sera toujours situé du même côté de la Terre, du côté opposé au Soleil. Cette position, jumelée à l'énorme écran solaire, aura pour effet de bloquer la lumière du Soleil, de la Terre et de la Lune et de maintenir le télescope à de basses températures (un facteur très important pour un télescope fonctionnant dans l'infrarouge).
Comparaison de la taille des miroirs des télescopes spatiaux Hubble, James Webb et Spitzer. (Source : NASA-ASC)
Pourquoi observer dans l'infrarouge?
La lumière qui nous est visible est composée de plusieurs rayons lumineux, chacun ayant une couleur que l'on peut retrouver dans le spectre de l'arc-en-ciel. Mais dans l'Univers, il existe de nombreux autres types de lumières que nos sens ne détectent pas. Prenons, par exemple, la lumière infrarouge. Elle fournit aux astronomes différentes informations sur des objets difficilement observables à l'œil nu.
Au commencement de l'Univers, la lumière émise par les premières galaxies était principalement ultraviolette. Étant donné l'expansion de l'Univers, cette lumière est maintenant « décalée vers le rouge » (c.-à-d. qu'elle s'est déplacée le long du spectre et apparaît plus rouge). Plusieurs objets célestes sont trop froids pour émettre beaucoup de lumière visible et la majorité de leur rayonnement est dans l'infrarouge (poussière interstellaire, naines brunes, énormes géantes rouges, etc.).Vu que sa longueur d'onde est plus élevée que celle du visible, l'IR peut pénétrer plus facilement les nuages de poussière. Ceci permet aux astronomes de scruter l'intérieur de nébuleuses et d'observer la formation d'étoiles et de planètes qui, autrement, nous seraient invisibles.
Images à propos du télescope Webb :
L'unité d'essais du détecteur de guidage de précision (FGS) arrive à la NASA. (Source : Agence spatiale canadienne.)
Modèle d'essai de l'écran solaire. (Source : Northrop Grumman.)
Six des dix-huit miroirs du télescope Webb font l'objet d'une préparation avant expédition. (Source : NASA/MSFC/David Higginbotham/Emmett Given.)
Préparation de six des dix-huit segments de miroir du télescope spatial Webb en vue des essais cryogéniques. (Source : NASA/MSFC/Emmett Givens.)
Un technicien de laboratoire se tient à côté du miroir poli de l'unité d'essais technologiques au SSG/Tinsley. (Source : SSG/Tinsley.)
Des scientifiques et des ingénieurs dans une salle blanche du Rutherford Appleton Laboratory au Science and Technology Facilities Council photographiés avec la maquette de l'instrument MIRI. (Source : Science and Technology Facilities Council.)
La NIRCam lors d'essais chez Lockheed Martin. (Source : Lockheed Martin.)
Des ingénieurs mettent à l'épreuve l'unité d'essais technologiques (ETU) du spectromètre dans le proche (NIRSpec). (Source : NASA/Goddard Space Flight Center/Chris Gunn.)
Les membres de l'équipe canadienne du télescope Webb et l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision (couverte d'une pellicule de plastique noir pour la protéger de la poussière) avant les tests aux vibrations au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Source : Agence spatiale canadienne.)
Les membres de l'équipe canadienne du télescope Webb au Laboratoire David-Florida à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Préparation de l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision en vue de tests cryogéniques au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Un technicien prépare l'unité d'essais technologique du détecteur canadien de guidage de précision en vue de tests cryogéniques au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Source : Agence spatiale canadienne.)
Préparation de l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision en vue de tests cryogéniques au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Des techniciens de laboratoire préparent l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision en vue de tests de résistance aux vibrations au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Quatre instruments seront disponibles à bord du télescope spatial James Webb, dont l’instrument FGS/NIRISS.
Cet instrument canadien « 2 en 1 » est le deuxième des quatre instruments du télescope Webb à être livré. Il est constitué du détecteur de guidage de précision (FGS), qui permettra d’orienter le télescope avec précision, et d’un instrument scientifique, l’imageur dans le proche infrarouge et spectrographe sans fente (NIRISS).
Les deux éléments ont été conçus, construits et mis à l’essai par COM DEV International à Ottawa et à Cambridge (Ontario). L’Université de Montréal et le Conseil national de recherches du Canada ont apporté des contributions techniques au projet et l’équipe des chercheurs FGS en a assuré l’orientation scientifique. La contribution du Canada garantit aux astronomes canadiens l’utilisation d’une fraction du temps d’observation après le lancement du télescope.
Le FGS est muni de deux caméras identiques, essentielles à la « vision » du télescope Webb. Leurs images permettront au télescope de déterminer sa position, de repérer ses cibles célestes et de rester pointé de manière à pouvoir recueillir des données de grande qualité. Le FGS guidera le télescope avec la précision incroyable d’un millionième de degré.
Grâce à ses capacités uniques, l’instrument NIRISS permettra de découvrir les objets les plus distants et les plus anciens de l’histoire de l’univers. Il percera la lumière éblouissante des jeunes étoiles voisines pour dévoiler de nouvelles exoplanètes s’apparentant à Jupiter. Il pourra détecter l’atmosphère ténue de petites planètes habitables ressemblant à la Terre, déterminer leur composition chimique et y chercher de la vapeur d’eau, du dioxyde de carbone et d’autres biomarqueurs potentiels comme le méthane et l’oxygène.
L’équipe scientifique FGS/NIRISS est dirigée conjointement par John Hutchings du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et René Doyon, professeur au Département de physique à l’Université de Montréal, directeur de l’Observatoire du Mont-Mégantic et membre du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ). L’équipe est composée d’astronomes de COM DEV, du CNRC, de l’Université Saint Mary’s, du Space Telescope Science Institute (STScI), de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich), de l’Université de Montréal, de l’Université de Rochester et de l’Université de Toronto.
Lancement : octobre 2018
État : en cours de développement
Successeur du célèbre télescope spatial Hubble, le télescope spatial James Webb est le télescope le plus complexe et le plus puissant jamais construit. Le télescope Webb deviendra le plus important observatoire spatial de la prochaine décennie, qui sera utilisé par des milliers d'astronomes à travers le monde.
Le télescope Webb étudiera chacune des phases de l'histoire cosmique, dont les premières lueurs qui ont suivi le Big Bang, la formation de systèmes solaires capables d'accueillir des formes de vie sur des planètes comme la Terre et l'évolution de notre propre système solaire. Les objectifs scientifiques du télescope spatial James Webb peuvent être groupés dans quatre thèmes :
- chercher les toutes premières étoiles et galaxies qui se sont formées;
- cartographier l'évolution des galaxies;
- étudier la formation d'étoiles et de planètes dans l'Univers aujourd'hui;
- chercher des formes de vie dans l'Univers.
Positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre, le JWST pourra découvrir et étudier des objets qui sont des milliers de fois moins lumineux que ce que l'on peut détecter avec les télescopes actuels. La masse de cet énorme observatoire spatial est d'environ 6 500 kg, son écran solaire est de la taille d'un court de tennis et son miroir primaire de 6,5 mètres, composé de 18 panneaux hexagonaux, sera refroidi à une température de -233 degrés Celsius (40 Kelvin). Le télescope sera plié pour être installé à l'intérieur de la fusée et il s'ouvrira automatiquement dans l'espace, comme une fleur.
Le télescope spatial James Webb est une collaboration internationale de la NASA, de l'Agence spatiale européenne et de l'Agence spatiale canadienne.
La construction du télescope spatial James-Webb est maintenant terminée!
Le 31 octobre, la NASA a terminé la construction du télescope spatial James-Webb en ajoutant la dernière couche de l'énorme écran solaire de l'appareil. Cet écran est composé de cinq couches, chacune aussi mince qu'un cheveu, qui bloquent la chaleur du soleil et aident à tenir au frais les instruments scientifiques du télescope.
On a commencé la mise à l'essai intégrale du télescope Webb afin de prouver qu'il fonctionnera dans l'espace. Le 2 novembre, la NASA a réalisé le premier essai, parmi plusieurs, du miroir primaire géant pour s'assurer de son intégrité et de son exactitude.
Ensuite, l'observatoire spatial subira une batterie de tests qui simuleront les dures conditions d'un lancement, après quoi on effectuera une autre mise à l'essai du miroir et on comparera les résultats afin de vérifier la présence d'écarts ou de dommages.
Vue artistique du JWST :
L'écran solaire du télescope spatial James-Webb
L'écran solaire du télescope spatial James-Webb au centre Space Park de Northrop Grumman, à Redondo Beach en Californie. Cet écran, d'une surface égale à celle d'un terrain de tennis, contribuera au refroidissement du télescope destiné à prendre des images d'étoiles et de galaxies dont la formation remonte à plus de 13,5 milliards d'années :
vue haute résolution dans un nouvel onglet : http://www.asc-csa.gc.ca/images/recherche/hi-res/ed5e269b-d1d0-4bdc-bb03-38a55673b028.jpg
Mise à l'essai du miroir primaire du télescope spatial James-Webb
Deux techniciens devant l'énorme miroir primaire du télescope spatial James-Webb alors qu'on effectue sa mise à l'essai au Goddard Space Flight Center de la NASA à Greenbelt, au Maryland. Ce miroir est composé de 18 miroirs hexagonaux qui s'imbriquent les uns dans les autres, comme un casse-tête géant. On peut ajuster chaque élément au millimètre près pour recueillir la lumière afin que l'observatoire puisse produire des images astronomiques. (Source : NASA/Chris Gunn.)
vue haute résolution dans un nouvel onglet : http://www.asc-csa.gc.ca/images/recherche/hi-res/47bfc0c0-3fb5-40c1-bddf-bb6a89df5952.jpg
Comment le télescope fonctionne :
- Miroir primaire : Il capte la lumière émise par les objets célestes.
- Miroir secondaire : La lumière est réfléchie vers le miroir secondaire qui concentre le faisceau. La lumière traverse ensuite le centre du miroir primaire jusqu'à l'arrière du télescope. C'est à cet endroit que se trouvent les instruments scientifiques et où la lumière est décomposée aux fins d'études plus approfondies.
- Écran solaire : Il fait dévier la chaleur du Soleil et de la Terre et empêche le matériel électronique du télescope d'interférer avec les instruments scientifiques situés derrière le miroir primaire.
- Plateforme : La plateforme assure les fonctions de soutien nécessaires à l'exploitation du télescope : alimentation électrique, commande d'attitude (position du télescope), communications, commande et traitement des données, sous-système de propulsion et régulation thermique.
Webb par rapport à Hubble :
Miroir :
Le miroir de Hubble a un diamètre de 2,4 mètres.
Le miroir de Webb a un diamètre de 6,5 mètres dont la surface collectrice est sept fois plus importante que celle du miroir de Hubble. En d'autres termes, le télescope Webb pourra capter une plus grande quantité de lumière émise par des objets de faible intensité et pourra, par conséquent, sonder l'Univers avec beaucoup plus de profondeur. Il sera en mesure de remonter plus loin dans le temps (en raison du temps de déplacement de la lumière, plus les objets sont éloignés, plus ils sont âgés).
Infrarouge / Ultraviolet :
Le télescope Hubble observe la lumière visible et dans l'ultraviolet.
Le télescope Webb scrutera l'Univers principalement avec la lumière infrarouge. Le télescope Spitzer exploite les mêmes longueurs d'onde que le télescope Webb, mais il est beaucoup plus petit et offre des images moins nettes.
Position :
Hubble est en orbite autour de la Terre à une altitude d'environ 570 km.
Le télescope Webb sera positionné à 1,5 million de km de notre planète au point de Lagrange 2, soit à une distance 2 500 fois plus éloignée que Hubble. Par conséquent, l'observatoire Webb sera trop loin de la Terre pour que des astronautes puissent le réparer au besoin. De plus, il ne sera pas entretenu de la même manière que Hubble. Toutefois, en évoluant au point de Lagrange 2, le télescope Webb sera toujours situé du même côté de la Terre, du côté opposé au Soleil. Cette position, jumelée à l'énorme écran solaire, aura pour effet de bloquer la lumière du Soleil, de la Terre et de la Lune et de maintenir le télescope à de basses températures (un facteur très important pour un télescope fonctionnant dans l'infrarouge).
Comparaison de la taille des miroirs des télescopes spatiaux Hubble, James Webb et Spitzer. (Source : NASA-ASC)
Pourquoi observer dans l'infrarouge?
La lumière qui nous est visible est composée de plusieurs rayons lumineux, chacun ayant une couleur que l'on peut retrouver dans le spectre de l'arc-en-ciel. Mais dans l'Univers, il existe de nombreux autres types de lumières que nos sens ne détectent pas. Prenons, par exemple, la lumière infrarouge. Elle fournit aux astronomes différentes informations sur des objets difficilement observables à l'œil nu.
Au commencement de l'Univers, la lumière émise par les premières galaxies était principalement ultraviolette. Étant donné l'expansion de l'Univers, cette lumière est maintenant « décalée vers le rouge » (c.-à-d. qu'elle s'est déplacée le long du spectre et apparaît plus rouge). Plusieurs objets célestes sont trop froids pour émettre beaucoup de lumière visible et la majorité de leur rayonnement est dans l'infrarouge (poussière interstellaire, naines brunes, énormes géantes rouges, etc.).Vu que sa longueur d'onde est plus élevée que celle du visible, l'IR peut pénétrer plus facilement les nuages de poussière. Ceci permet aux astronomes de scruter l'intérieur de nébuleuses et d'observer la formation d'étoiles et de planètes qui, autrement, nous seraient invisibles.
Images à propos du télescope Webb :
L'unité d'essais du détecteur de guidage de précision (FGS) arrive à la NASA. (Source : Agence spatiale canadienne.)
Modèle d'essai de l'écran solaire. (Source : Northrop Grumman.)
Six des dix-huit miroirs du télescope Webb font l'objet d'une préparation avant expédition. (Source : NASA/MSFC/David Higginbotham/Emmett Given.)
Préparation de six des dix-huit segments de miroir du télescope spatial Webb en vue des essais cryogéniques. (Source : NASA/MSFC/Emmett Givens.)
Un technicien de laboratoire se tient à côté du miroir poli de l'unité d'essais technologiques au SSG/Tinsley. (Source : SSG/Tinsley.)
Des scientifiques et des ingénieurs dans une salle blanche du Rutherford Appleton Laboratory au Science and Technology Facilities Council photographiés avec la maquette de l'instrument MIRI. (Source : Science and Technology Facilities Council.)
La NIRCam lors d'essais chez Lockheed Martin. (Source : Lockheed Martin.)
Des ingénieurs mettent à l'épreuve l'unité d'essais technologiques (ETU) du spectromètre dans le proche (NIRSpec). (Source : NASA/Goddard Space Flight Center/Chris Gunn.)
Les membres de l'équipe canadienne du télescope Webb et l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision (couverte d'une pellicule de plastique noir pour la protéger de la poussière) avant les tests aux vibrations au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Source : Agence spatiale canadienne.)
Les membres de l'équipe canadienne du télescope Webb au Laboratoire David-Florida à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Préparation de l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision en vue de tests cryogéniques au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Un technicien prépare l'unité d'essais technologique du détecteur canadien de guidage de précision en vue de tests cryogéniques au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Source : Agence spatiale canadienne.)
Préparation de l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision en vue de tests cryogéniques au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Des techniciens de laboratoire préparent l'unité d'essais technologiques du détecteur de guidage de précision en vue de tests de résistance aux vibrations au Laboratoire David-Florida de l'ASC à Ottawa. (Sources : Agence spatiale canadienne, Honeywell (anciennement COM DEV).)
Quatre instruments seront disponibles à bord du télescope spatial James Webb, dont l’instrument FGS/NIRISS.
Cet instrument canadien « 2 en 1 » est le deuxième des quatre instruments du télescope Webb à être livré. Il est constitué du détecteur de guidage de précision (FGS), qui permettra d’orienter le télescope avec précision, et d’un instrument scientifique, l’imageur dans le proche infrarouge et spectrographe sans fente (NIRISS).
Les deux éléments ont été conçus, construits et mis à l’essai par COM DEV International à Ottawa et à Cambridge (Ontario). L’Université de Montréal et le Conseil national de recherches du Canada ont apporté des contributions techniques au projet et l’équipe des chercheurs FGS en a assuré l’orientation scientifique. La contribution du Canada garantit aux astronomes canadiens l’utilisation d’une fraction du temps d’observation après le lancement du télescope.
Le FGS est muni de deux caméras identiques, essentielles à la « vision » du télescope Webb. Leurs images permettront au télescope de déterminer sa position, de repérer ses cibles célestes et de rester pointé de manière à pouvoir recueillir des données de grande qualité. Le FGS guidera le télescope avec la précision incroyable d’un millionième de degré.
Grâce à ses capacités uniques, l’instrument NIRISS permettra de découvrir les objets les plus distants et les plus anciens de l’histoire de l’univers. Il percera la lumière éblouissante des jeunes étoiles voisines pour dévoiler de nouvelles exoplanètes s’apparentant à Jupiter. Il pourra détecter l’atmosphère ténue de petites planètes habitables ressemblant à la Terre, déterminer leur composition chimique et y chercher de la vapeur d’eau, du dioxyde de carbone et d’autres biomarqueurs potentiels comme le méthane et l’oxygène.
L’équipe scientifique FGS/NIRISS est dirigée conjointement par John Hutchings du Conseil national de recherches du Canada (CNRC) et René Doyon, professeur au Département de physique à l’Université de Montréal, directeur de l’Observatoire du Mont-Mégantic et membre du Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ). L’équipe est composée d’astronomes de COM DEV, du CNRC, de l’Université Saint Mary’s, du Space Telescope Science Institute (STScI), de l’École polytechnique fédérale de Zurich (ETH Zurich), de l’Université de Montréal, de l’Université de Rochester et de l’Université de Toronto.
NIRISS et JWST : le Canada à l’avant-plan de l’étude des exoplanètes
Deux instruments, dont les sigles sont NIRISS et FGS, conçus par une équipe codirigée par le pr René Doyon de l’Université de Montréal seront intégrés dans le télescope spatial James-Webb (JWST ou simplement Webb), qui remplacera Hubble en 2018. Ces instruments, qui cohabitent sur la même plateforme, quittent le Canada aujourd’hui pour une livraison à la NASA fin juillet.
La contribution canadienne au télescope spatial James Webb
« NIRISS sera chargé de découvrir et d’étudier à la fois des exoplanètes de la taille de la Terre et les galaxies les plus lointaines. FGS aura la précieuse tâche d’assurer la position la plus précise au JWST situé à 1,5 million de km de la Terre », déclare le pr Doyon du Département de physique de l’Université de Montréal et chercheur au Centre de recherche en astrophysique du Québec (CRAQ).
Ce double instrument composé du FGS (Fine Guiding Sensor) et du NIRISS (Near InfraRed Imager and Slitless Spectrograph) est le fruit du travail des équipes scientifiques codirigées par le pr René Doyon de l’Université de Montréal et le Dr John Hutchings du Conseil national de recherche du Canada (CNRC). Les instruments ont été réalisés principalement par l’entreprise privée COM DEV International — une compagnie de classe internationale spécialisée dans la conception et la fabrication de matériel spatial — située à Ottawa et à Cambridge, en Ontario. L’UdeM et le CNRC ont aussi contribué à la conception et aux tests de plusieurs éléments de l’instrument. Le partenariat entre l’Agence spatiale canadienne, COM DEV et les équipes scientifiques canadiennes de l’UdeM et du CNRC aura permis de repousser les limites de la technologie actuelle en proposant des innovations scientifiques. Cette collaboration garantie à l’équipe du pr Doyon et aux astronomes canadiens du temps précieux d’observation une fois Webb en opération.
FGS : une précision à toute épreuve
Le FGS est muni de deux caméras identiques, essentielles à la « vision » du télescope Webb. Leurs images permettront au télescope de déterminer sa position, de repérer ses cibles célestes et de rester pointé de manière à pouvoir recueillir des données de grande qualité. Le FGS guidera le télescope avec la précision incroyable d’un millionième de degré.
Les deux « yeux » (cameras infrarouges très sensibles) du FGS sont un des éléments clés de Webb. Le FGS sera ni plus ni moins que le « volant » de Webb, lui permettant de rester pointé sur les objets célestes avec une immense précision, pour garder les images de Webb bien nettes. FGS permettra à Webb de pointer dans la direction d’un objet céleste avec une précision angulaire de l’ordre du millionième de degré, soit l’angle formé par le diamètre d’une pièce de 25 sous placée à Saint-Jean (Terre-Neuve) et vue depuis Montréal, ou encore l’équivalent de l‘épaisseur d’un cheveu vue à une distance de 5 km!
Les deux « yeux » (cameras infrarouges très sensibles) du FGS sont un des éléments clés de Webb. Le FGS sera ni plus ni moins que le « volant » de Webb, lui permettant de rester pointé sur les objets célestes avec une immense précision, pour garder les images de Webb bien nettes. FGS permettra à Webb de pointer dans la direction d’un objet céleste avec une précision angulaire de l’ordre du millionième de degré, soit l’angle formé par le diamètre d’une pièce de 25 sous placée à Saint-Jean (Terre-Neuve) et vue depuis Montréal, ou encore l’équivalent de l‘épaisseur d’un cheveu vue à une distance de 5 km!
oint au FGS, sur la même plateforme, l’instrument NIRISS sera l’un des 4 instruments scientifiques de Webb. Il aura pour mission de trouver et d’étudier les objets astronomiques les plus faibles et les plus lointains de notre Univers. Mais sa sensibilité spectroscopique dans l’infrarouge sera aussi appliquée à un des champs de recherches privilégiées du pr Doyon : la recherche et l’étude d’exoplanètes. Déjà à l’avant-garde de ce domaine — notamment pour sa participation à la prise de la 1re image d’un système d’exoplanètes — le pr Doyon et son équipe ont spécialement conçu NIRISS pour détecter la fine atmosphère d’exoplanètes aussi petites que la Terre, pour en déterminer leur composition, ou pour rechercher la présence de vapeur d’eau, de CO2, voire potentiellement des marqueurs biologiques comme le méthane ou l’oxygène. NIRISS aura la capacité de mettre en lumière d’autres mondes potentiellement habitables.
« Il nous a fallu plus de 10 ans pour développer et construire cette incroyable machine pas plus lourde qu’une personne », déclare le pr Doyon. Il n’y a pas de mots pour décrire l’impatience et l’excitation de voir notre instrument prendre finalement le chemin de la NASA. Toute l’équipe a bien hâte de le voir en marche en orbite! »
Grâce à ses capacités uniques, l’instrument NIRISS permettra de découvrir les objets les plus distants et les plus anciens de l’histoire de l’univers. Il percera la lumière éblouissante des jeunes étoiles voisines pour dévoiler de nouvelles exoplanètes s’apparentant à Jupiter. Il pourra détecter l’atmosphère ténue de petites planètes habitables ressemblant à la Terre, déterminer leur composition chimique et y chercher de la vapeur d’eau, du dioxyde de carbone et d’autres biomarqueurs potentiels comme le méthane et l’oxygène.La contribution canadienne au télescope spatial James Webb
Mercure- Messages : 141
Date d'inscription : 08/10/2016
Age : 80
Localisation : variable, délocalisé.
Re: Le James Webb Space Telescope (JWST), un géant de 6 mètres qui va remplacer Hubble.
Merci Mercure pour cette appréciation. j'en ai d'autres comme ça en préparation.
Très impressionnant télescope!
J'ai reçu un documentaire à ce sujet, mais il n'était pas terminé, j'espère qu'il n'aura pas les problème que Hubble a rencontré au départ (aveugle) mais qui une fois réparé, nous a offert de magnifiques images.
Alors celui là, le James-Webb, quand on voit le diamètre de 6,50 mètres qu'il a, j'imagine pas les profondeur de l'Univers qu'il va nous faire découvrir.
Une fois lancé, il va se déplier automatiquement, donc il sera complètement autonome, pourvu qu'il n'y ai pas de problème.
Bon je le lirais entièrement un peu plus tard, les fêtes obligeant mon retrait quelques jours, ne t'inquiète pas, je ne pars pas.
Je te souhaite à toi et toute ta famille un très joyeux Noël.
Line- Messages : 657
Date d'inscription : 03/07/2016
Localisation : Est / vers Besançon
Re: Le James Webb Space Telescope (JWST), un géant de 6 mètres qui va remplacer Hubble.
Merci Line.
Ben oui faut pas qu'il est des problèmes, parce que là pour le coup pas question d'aller réparer. Il sera positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre. donc en cas de panne c'est la cata !
Ben oui faut pas qu'il est des problèmes, parce que là pour le coup pas question d'aller réparer. Il sera positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre. donc en cas de panne c'est la cata !
Re: Le James Webb Space Telescope (JWST), un géant de 6 mètres qui va remplacer Hubble.
Admin a écrit:Merci Line.
Il sera positionné à 1,5 million de kilomètres de la Terre. donc en cas de panne c'est la cata !
Au point de Lagrange L2, je présume ?
.
Tchernobilly the kid- Messages : 947
Date d'inscription : 11/07/2016
Age : 76
Localisation : midi moins le quart
Re: Le James Webb Space Telescope (JWST), un géant de 6 mètres qui va remplacer Hubble.
Bien vu mon Tcnerno ! Et oui : Au point de Lagrange L2
Rappel : Le point de Lagrange est un point privilégié de l'espace, décrit en 1772 par Joseph-Louis de Lagrange (1736 − 1813).
Le mathématicien italo-français a découvert l'existence de positions d'équilibre, où les champs de gravité entre 2 objets massifs par exemple le Soleil et la Terre, se compensent. Un point de Lagrange est une position de l'espace où les champs de gravité de deux corps en orbite l'un autour de l'autre et de masses substantielles, se combinent de manière à fournir un point d'équilibre à un troisième corps de masse négligeable. En réalité ces points sont plutôt des volumes plus ou moins grands.
Lorsqu'un satellite est à intérieur des ces volumes, les positions relatives des trois corps (satellite, Terre et Soleil) sont fixes. Ainsi un satellite terrestre placé sur l'un de ces points n'en bouge plus et tourne de concert, de manière fixe, avec la Terre autour du Soleil.
Un point de Lagrange est une position de l'espace dans un système à deux corps, où leurs champs de gravité se combinent de manière à fournir un point d'équilibre à un troisième corps de masse négligeable, tel que les positions relatives des trois corps soient fixes. Le point L2 est idéal pour observer l'univers profond. L2 est situé à 1,492 millions de km de la Terre sur la ligne définie par la Terre et le Soleil. Le satellite devrait tourner moins vite que la Terre parce que la force de gravitation solaire est plus faible, mais le champ gravitationnel de la Terre tend à l'accélérer. Au point L2, l'objet tourne autour du Soleil, à la même vitesse angulaire que la Terre.
Rappel : Le point de Lagrange est un point privilégié de l'espace, décrit en 1772 par Joseph-Louis de Lagrange (1736 − 1813).
Le mathématicien italo-français a découvert l'existence de positions d'équilibre, où les champs de gravité entre 2 objets massifs par exemple le Soleil et la Terre, se compensent. Un point de Lagrange est une position de l'espace où les champs de gravité de deux corps en orbite l'un autour de l'autre et de masses substantielles, se combinent de manière à fournir un point d'équilibre à un troisième corps de masse négligeable. En réalité ces points sont plutôt des volumes plus ou moins grands.
Lorsqu'un satellite est à intérieur des ces volumes, les positions relatives des trois corps (satellite, Terre et Soleil) sont fixes. Ainsi un satellite terrestre placé sur l'un de ces points n'en bouge plus et tourne de concert, de manière fixe, avec la Terre autour du Soleil.
Un point de Lagrange est une position de l'espace dans un système à deux corps, où leurs champs de gravité se combinent de manière à fournir un point d'équilibre à un troisième corps de masse négligeable, tel que les positions relatives des trois corps soient fixes. Le point L2 est idéal pour observer l'univers profond. L2 est situé à 1,492 millions de km de la Terre sur la ligne définie par la Terre et le Soleil. Le satellite devrait tourner moins vite que la Terre parce que la force de gravitation solaire est plus faible, mais le champ gravitationnel de la Terre tend à l'accélérer. Au point L2, l'objet tourne autour du Soleil, à la même vitesse angulaire que la Terre.
Sujets similaires
» Devinette 430 mètres ! c'est la longueur de quoi ?
» Devinez l'originalité de la protection de Deep Space Antenna 2 une antenne de l'ESA
» Devinez l'originalité de la protection de Deep Space Antenna 2 une antenne de l'ESA
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 23 Fév - 9:18 par Mynotaure
» forum actif
Ven 23 Fév - 9:14 par Mynotaure
» collection complète san antonio
Jeu 5 Oct - 4:41 par Admin
» COLLECTION COMPLETE DE SAN ANTONIO
Jeu 5 Oct - 4:40 par Admin
» Collection complète des San-Antonio (Frédéric Dard) en e-books
Jeu 5 Oct - 4:37 par Admin
» san antonio téléchargement e pub ou pdf
Jeu 28 Sep - 6:45 par Admin
» Liens pour la colection San-Antonio
Mar 25 Avr - 1:57 par alexandru
» San Antonio
Jeu 13 Avr - 23:57 par Whitegaumont
» Collection e-book San Antonio .
Ven 10 Mar - 16:57 par Admin
» Monoc Chauvin & Arnoux (et Métrix 202) substitution de pile
Ven 10 Mar - 16:54 par Admin
» san antonio
Lun 27 Fév - 16:45 par Papy Gato
» Capacité de decharge batterie outillage elctro portatif type Makita
Ven 3 Fév - 22:50 par Ludokp2
» collection compete san antonio
Lun 23 Jan - 12:50 par Papy Gato
» Pourquoi dit-on ? Lâcher une Louise
Jeu 15 Sep - 21:18 par Yazid
» batterie iphone se décharge en 12h, top neuve!
Jeu 16 Déc - 8:16 par barbegame
» The universal anesthesia machine ! l'avis d'Aelyta m'intéresse.
Ven 10 Déc - 18:43 par arrial
» "Vaccinez-vous, braves gens ! vaccinez-vous"! En clair : "Alertes aux citoyens, vaccinés ou non, sur l’état actuel des conséquences vaccinales" !
Dim 7 Nov - 12:20 par arrial
» Traducteur de textes longs
Jeu 12 Aoû - 15:13 par arrial
» DIFFERENCES ENTRE CE FORUM ET YAHOO Q/R - NOUVEAUX UTILISATEURS LISEZ CETTE SECTION
Ven 25 Juin - 19:42 par WATLENDER
» L'imagination ne surpasse t-elle pas la pensée ?
Ven 25 Juin - 15:47 par WATLENDER
» La machine ENIGMA Version simulateur tutoriel partie1
Lun 12 Avr - 19:26 par Admin
» SIMULATEUR MACHINE ENIGMA
Lun 12 Avr - 19:24 par Admin
» Nouvel utilisateur ? Pour terminer votre inscription ouvrez ce topic
Jeu 11 Mar - 21:37 par Ange alain
» C'est décidé, le BC603 avec sa convertisseuse dynamotor dm 34 va reprendre du service !
Lun 10 Aoû - 18:41 par imer
» A l'attention de Pierre, étude d'un récepteur tube en HT 25V
Mer 24 Juin - 20:30 par Admin
» Changez vos DNS si vous ne voulez plus être espionné par Google !
Sam 11 Avr - 9:37 par Mercure
» Générateur de signal à 1Hz
Dim 15 Mar - 7:34 par sylvaner
» Les batteries lithium-ion, principe et utilisation
Lun 9 Mar - 1:01 par Admin
» Etrange incendie de la cathédrale !
Jeu 6 Fév - 20:44 par sylvaner
» Pourquoi se polit-on le chinois et pas le hollandais ?
Ven 31 Jan - 2:49 par Admin
» VOUS ETES MEMBRE ? LISEZ MOI !
Ven 27 Déc - 0:00 par Jackybook
» (Politique/événement) A propos du Brexit
Jeu 10 Oct - 18:07 par Rossellogilles
» moteur 1500 tours alimenté en 1V pour 30 µA
Dim 28 Avr - 3:35 par Admin
» C'est Pâques, alors... j'arrive !
Jeu 18 Avr - 19:45 par WATLENDER
» Escroc !!
Dim 14 Avr - 17:39 par Admin
» Montage Batteries Lithium Ion 3,7 * 2
Dim 3 Fév - 3:14 par Admin
» Financement - Post mis à la benne !
Ven 14 Déc - 18:08 par Admin
» pour animer Brest et devenir chaleureuse
Jeu 13 Sep - 0:16 par Invité
» "use the force luke" essayez c'est rigolo : Mode d'emploi
Dim 6 Mai - 2:04 par Admin
» batterie rechargable defectueuse
Jeu 3 Mai - 3:42 par pitter2451
» Chargeur d'accus Li-Ion CACA !
Lun 12 Fév - 13:32 par Admin
» Générateur de signal à 1Hz Seconde partie
Dim 11 Fév - 3:45 par Admin
» Grid Dip UHF...
Ven 9 Fév - 22:53 par Pierre
» Quand une année finit, une autre prend le relais
Ven 26 Jan - 0:09 par Rossellogilles
» Les pétitions : Valeur juridique, utilité, dangers et la pétition par internet vs pétition papier
Ven 19 Jan - 19:02 par Tchernobilly the kid
» Traitement du bois
Ven 27 Oct - 22:42 par Timia14
» Bloctel : Etes-vous déjà inscrit sur le site mis à disposition par le gouvernement ?
Ven 27 Oct - 12:57 par Timia14
» Petite formation à l'argomuche de Paname.
Lun 9 Oct - 3:16 par Timia14
» JETEZ PLUS VOS LECTEURS DE DISQUETTE ON FAIT DE LA MUSIQUE AVEC !
Lun 9 Oct - 2:50 par Timia14
» Et si on enseignait l'évolution par des travaux pratiques au lieu de se contenter de la théorie?
Dim 17 Sep - 23:02 par Rossellogilles